In-Croissance dans l’IN-Dépendance

Un sens pour la vie ? Comment l’évaluer ?

Article mis en ligne le 22 septembre 2021
dernière modification le 23 septembre 2021

par Redaction

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L’innovation

Rien n’est immuable, tout change. Que ce soit pour accompagner le mouvement ou pour l’impulser, nous sommes une machine apprenante depuis la naissance ainsi que bon nombre d’animaux. Cependant notre morphogenèse étant lente, nous sortons de l’utérus, très tôt et une grande partie de la finalisation de la maturation ce fait lentement et progressivement au sein d’un environnement social.
La volonté de sens est, pour FRANKL, ce que le principe de plaisir est pour FREUD, et la volonté de pouvoir pour ADLER, c’est à dire une notion fondamentale, pour la recherche du sens de la vie.
(89\% des personnes interrogées dans une enquête sont convaincues de l’importance de vivre pour une cause ou pour une personne). Ce sens n’est pas une expression du moi, ou une projection du désir de croire. C’est un dynamisme qui essaye de s’affirmer et veut devenir une réalité
il s’agit de choisir de vivre toutes les dimensions réelles et imaginaires de sa vie, en se dirigeant au delà de soi, vers un pôle attractif constitutif de l’inconscient.

LES DYNAMIQUES PROFONDES
DANS LE SUICIDE
M. de BOUCAUD
Service de Psychopathologie et Clinique
Université Victor SEGALEN Bordeaux II

Les études récentes ont porté la preuve de ce que l’on savait déjà, Hebb, Hogkins et Huxley pour ne citer que les plus fameux, notre cerveau et un organe à mémorisation, communiquant par spikes de potentiel action, et évoluant en structure ou de fonction nouvelles tout au long de notre apprentissage qui ne se finit qu’avec la mort biologique des cellules.
A chaque instant des liaisons nouvelles se forment et se défont, fugacement, pour quelques jours, à très long terme.

Sans arrêt nous devons adapter nos représentations non seulement à ce que l’on détecte, mesure ou conceptualise, mais aussi aux représentations des autres qui évoluent toutes en parallèle.
H. EY dit à propos de l’œuvre de Pirandello « l’homo faber ne conquiert la réalité du monde que par le monde qu’il se représente.. ;la réalité et la fiction sont les antinomies qu’engendre la vie psychique aussi nécessairement que l’inspiration et l’expiration entretiennent la vie »

Pour cela, en Europe ,nous avons développé au fil des siècles, deux concepts propre à notre continent et aux peuplades autochtones mais aussi dans la vision que le reste du monde porte sur notre portion de continent, deux concepts donc, la nature et le progrès.

Nous avons quitté le mythe de nature, où l’homme en serait et à la fois assujettis, l’homme naturel, et celui qui médiatiserai entre chaque éléments composant de cette univers, le chamane, à celui de l’homme ingénieur, qui s’affranchit des règles de la nature dans un emballement sans précédent connu, au moins sur terre. Nous sommes maintenant devant des choix pour les générations à venir, et seule, des êtres suffisamment formés et prêt à relever les défis de ce siècle, pourront assurer la continuité.

Former. comment ? quels méthodes ? Quels parcours ou procédés ? Les formations actuelles sont d’un autre siècle, elles doivent changer pour permettre au plus grand nombre d’accéder à ces connaissances pour que le choix puissent se faire ensemble, sciemment.

Que signifie découvrir le sens de la vie ?
 
C’est la capacité d’ouverture à ses projets personnels : affectivité, créativité, activité où le
corps est concerné, travail, loisirs, relations etc... C’est la capacité d’écouter ses propres
désirs fondamentaux.
 
C’est la capacité de saisir les projets des autres : comprendre les attitudes et les désirs des
autres, entendre les relations avec les autres. C’est la capacité de
saisir les diverses
dimensions de la vie.
 
C’est la capacité de saisir les différentes dimensions de la vie :
 
La dimension du présent, certes
 
La dimension du futur (temporalité autre)
a / dans les autres personnes que nous engendrons
 
filiation

conscience de la valeur extérieure de la filiation, charnelle ou spirituelle.
b / dans un autre espace, croyance en une vie autre, problématique de la croyance à la vie
éternelle par opposition à la vie temporelle : c’est la capacité à saisir l’absolu.
 
C’est la capacité de saisir et de s’ouvrir aux valeurs esthétiques, éthiques, cosmiques,
spirituelles (cheminement intermédiaire).
La logothérapie, c’est « faire voir la totalité du spectre des valeurs », nous dit V.FRANKL.

Nous sommes condamnés à innover.

Innover comment ?

C’est à cette exercice que nous allons apporter des éléments de réflexion qui pourront servir de base à l’élaboration de nouvelles méthodes.

« L’homme énergique et qui réussit, c’est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir. »
Sigmund Freud

à quoi rêveriez-vous, à la place ? Quel est votre projet-rêve ? »

La question n’est pas futile, souligne Danièle Laot Rapp : « Si une personne a la possibilité de visualiser son rêve ou une partie de son rêve, son cerveau cherchera le chemin pour y arriver. Ce ne sera pas forcément immédiat, mais lui permettra d’avancer.

C’est parfois à partir des rêves que l’on arrive à débloquer une situation. Je dis souvent à mes clients : cherchez cinq solutions, dont deux farfelues. C’est souvent dans une des propositions les plus farfelues que se trouve l’amorce d’une solution. »

Car la condition demeure d’envisager rêves et changements de vie dans le domaine du faisable, de l’envisageable, presque du concret.